« Pour atteindre le lien, cliquez sur la cartouche. »

www.fnro.net www.amblyopie.net www.larefraction.net www.lenystagmus.net www.strabisme.net
www.wikiamblyopie.net www.wikinystagmus.net www.wikirefraction.net www.wikistrabisme.net Anatomie de l'Œil : le releveur de la paupière supérieure
Anatomie de l'Œil : le releveur de la paupière supérieure



Pour faire une recherche sur les domaines du site :

Introduction


Le releveur de la paupière supérieure est un muscle­ strié (figure n° 1), plat et allongé qui s’étend du sommet de l’orbite à la paupière supérieure. Il comporte un tendon d’origine et un tendon terminal qui assurent ses insertions osseuses et palpébrales. Il présente 2 portions qui sont d’arrière en avant :
  • Une portion horizontale située sous le toit de l’orbite
  • Une portion verticale située au niveau de la paupière supérieure.

Origine


Le releveur de la paupière supérieure naît à l’apex orbitaire où il contracte des rapports étroits avec le muscle droit supérieur et le muscle oblique supérieur. Son tendon d’origine s’insère au niveau de la petite aile du sphénoïde, au-dessus du nerf optique. Il est constitué par des fibres aponévrotiques provenant principalement du tendon de Zinn et accessoirement de la face supérieure de la gaine du nerf optique et du périoste avoisinant.
Ce tendon mesure environ 5 mm de long et donne naissance aux fibres musculaires.

Trajet


Le corps musculaire se porte en avant en s’élargissant progressivement. Il se trouve situé entre la paroi supérieure de l’orbite en haut et le muscle droit supérieur en bas qu’il recouvre en quasi-totalité. Sa longueur est d’environ 40 mm. Il est entouré d’une gaine musculaire reliée sur toute sa longueur à celle du droit supérieur par des expansions fibreuses.

Terminaison


À environ 15 mm au-dessus du bord supérieur du tarse, la portion musculaire (figure n° 2) se transforme en une lame musculo-tendineuse appelée tendon du releveur ou aponévrose du muscle releveur. Cette dernière forme un véritable éventail se moulant sur le globe oculaire et dont la base répond à toute la largeur de la paupière supérieure (30 mm environ).
Les insertions de cette aponévrose sont triples­ :
  • Cutanées
    Les fibres tendineuses traversent les faisceaux du muscle orbiculaire et se terminent à la face profonde du derme à environ 10 mm du bord ciliaire. Ces insertions sont responsables de la formation du pli palpébral supérieur.
  • Tarsales
    Des fibres tendineuses situées en arrière des précédentes vont s’insérer sur la moitié inférieure de la face antérieure du tarse.
  • Osseuses
    Il se termine par l’intermédiaire des expansions latérales de l’aponévrose, appelées freins ou ailerons :
    • L’aileron externe
      Il s’insère sur le tubercule de Whitnall, sur le malaire près de la suture fronto-malaire et sur le bord supérieur du tendon canthal externe. Cet aileron divise la glande lacrymale en 2 portions, orbitaire et lacrymale
    • L’aileron interne
      Il s’insère sur la crête lacrymale postérieure de l’unguis et sur le bord supérieur du tendon réfléchi du tendon canthal interne.

Le muscle de Muller


Il s’agit d’un muscle lisse qui naît de la face inférieure du corps musculaire du releveur au niveau de son extrémité antérieure. Son trajet long de 10 à 12 mm, est vertical. Il se termine sur le bord supérieur du tarse. Les insertions latérales sont communes à celles de l’aponévrose.

Les rapports du muscle releveur


Seuls les rapports en relation avec la chirurgie du ptôsis seront ici décrits :

Les rapports de la portion musculaire


  • En bas
    Le rapport principal est constitué par le muscle droit supérieur. Les filets de la branche supérieure du III destinés au releveur abordent celui-ci vers le milieu de sa face inférieure. Au niveau de l’équateur du globe, on note une condensation de la gaine inférieure du releveur et de la gaine supérieure du droit supérieur responsable :
    • D’adhérences entre les 2 muscles,
    • D’expansions fibreuses vers le fornix supérieur formant le ligament suspenseur du fornix supérieur.

  • En haut
    Le rapport principal est constitué par la graisse orbitaire. Au niveau de l’équateur du globe, la gaine supérieure du releveur se condense et forme le ligament transverse de Whitnall. Celui-ci s’étend de la capsule de la glande lacrymale orbitaire en dehors à la poulie de l’oblique supérieur en dedans. Ses attaches supérieures se font au niveau du périoste en arrière du septum.
    Le ligament de Whitnall joue un rôle de ligament suspenseur pour la paupière supérieure. Il participe à l’élévation de celle-ci en assurant au muscle releveur un vecteur de traction supérieur et postérieur. En avant de ce ligament, se situe la jonction muscle aponévrose.

Les rapports de l’aponévrose


Ils se font :
  • En haut puis en avant, avec la graisse pré-aponévrotique et le septum orbitaire ;
  • En bas puis en arrière, avec le muscle lisse de Müller ;
  • En dedans avec le tendon de l’oblique supérieur par l’intermédiaire de l’aileron interne ;
  • En dehors avec la glande lacrymale par l’intermédiaire de l’aileron externe qui divise cette dernière en une portion orbitaire et une portion palpébrale.

Les manifestations organisées vous intéressent. Vous voulez en être informé par courriel.
Allez à la page « Liste Formation » et remplissez le formulaire.

Date de création de la page : avril 2010

Date de dernière révision : octobre 2013